21 janvier 2009

Retour au visage*

Si le gros plan visage, signale Deleuze** en évoquant Bergman, est en même temps la face et son effacement, le philosophe classe les visages cinématographiques en deux catégories qu’il nomme :
La visagéification , que l’on pourrait résumer à l’aura du visage qui pense et la visagéité, visage sériel, visage multiple, déclinaison d’expressions.
Cette classification constitue un repère utile pour insérer le visage dans une narration, pour lui faire accomplir certaines fonctions liées à la dramaturgie, à moins que le récit ne dépende ou ne s'infléchisse avec, ou par le visage...
Cette remarque est valable aussi bien pour Le Jardin des Supplices, (Clara créature fantasmée et Clara réactive) que pour Un Songe, récit féminin à la première personne....
*Corformément à ma pratique de retours et d'inserts, méthode qui sied au blog comme à mes manies digressives, ceci constitue une énième approche du visage au cinéma après celle-ci.
** L'image mouvement,op.cit, p.42