Dans cette nouvelle de Colette, l'écriture rappelle le cinématographe. Le point de vue, ce qui constitue l'angle d'attaque d'un auteur, c'est évidemment ce regard ouvertement évolutif et subjectif. Le hors champ est sonore et, quand il se veut plus visuel, il demeure imprécis, rendu flou par une focale qui dilate le premier plan.
Colette définit le cadrage, un gros plan obsessionnel qui fragmente et dépersonnalise l'organe. Cette féminité du regard renvoie aux contes, aux récits initiatiques où l'homme est interprété, incarné par une bête monstrueuse, un loup par exemple... Et il est bien question, on s'en doute, d'une défloration, d'un rite de passage....