PASTILLE N°27: de la porteuse au "Commerce de l'eau"
Lorsque j'étais enfant, chez mes grands parents, j'observais cette figure avec minutie. Porteuse à l'identité incertaine, entre statuette et jouet en plastique, elle évoquait une chair marmoréenne, à la fois fragmentée et monumentale, un imaginaire exotique, féminin, vaguement empreint de pittoresque colonial. Sa monochromie même, combinée à sa richesse graphique, continue à m'enchanter.