Au cœur du cinéma actuel, je recherche ce qui favorise et génère l’intime, des territoires où la caméra serait une extension organique en même temps que le réceptacle des sensations, ce que recèle parfois les œuvres de Sharunas Bartas et Philippe Grandrieux*.
Le court métrage de Jean-François Reverdy constitue à ce titre une tentative de sténopé vidéo où le souffle de l’opérateur produit la lumière et, par conséquence, les moyens d’existence de l’image. L'écart entre le créateur et son outil technologique semble aboli.
Reverdy donne à voir, et à re-vivre ce lien de causalité, comparable aux rapports organiques, aux interférences biologiques tout en explorant leur fragilité essentielle, le souffle dans sa dimension tant quotidienne que tragique, éphémère et source de création.
*Deux cinéastes majeurs sur lesquels je reviendrai.
Le court métrage de Jean-François Reverdy constitue à ce titre une tentative de sténopé vidéo où le souffle de l’opérateur produit la lumière et, par conséquence, les moyens d’existence de l’image. L'écart entre le créateur et son outil technologique semble aboli.
Reverdy donne à voir, et à re-vivre ce lien de causalité, comparable aux rapports organiques, aux interférences biologiques tout en explorant leur fragilité essentielle, le souffle dans sa dimension tant quotidienne que tragique, éphémère et source de création.
*Deux cinéastes majeurs sur lesquels je reviendrai.