Oui, cher ami, ça avance, cela prend forme et j’occupe désormais les 18 mn et 34 s de la musique. Je m’étends, je brasse, je souque, je colmate. Dix-huit minutes et trente-quatre secondes... Constat petit-bras et mesquin, j’en conviens, alors que c’est aussi virtuel et immatériel que possible..
Mais le montage tente d'élaborer un monde segmenté au dixième de seconde pourtant dépourvu de cicatrices, à moins qu'on les revendique... Le quart d'heure tient lieu d'infiniment grand... Les images, en certains instants névralgiques, se calent sur la musique et les voix... qui n'ont pas dit leur dernier mot...
Le narrateur peu à peu perd son être physique et devient le passeur, nos yeux pétrifiés par ceux de la méduse... Vaste programme réduit encore à ses intentions....
Dans les parties à venir, nous nous soucierons davantage de matérialité, d’abord la carne pourrie et la sueur ceinte des murs moisies des cachots, les chaînes, les pores de la peau, puis le pollen, le foutre, les paquets de chair, les linges rougis et spongieux, les plumes des paons et autres vestiges exotiques ou iconographiques...
MAIS PAS CETTE NUIT!!!...
Oserai-je penser que l’acte 1 touche bientôt à sa fin?.... J’ai peur que le résultat soit trop éclectique, disséminé, qu’on y perde toute sensation de trajet, de transition lumineuse, au profit de la relation fusionnelle et des sentiments du narrateur.. Comme si la symbiose, certes éphémère dans cette histoire, vampirisait mes velléités d'unité formelle et narrative !
Ah, le début est toujours le meilleur!.. Ce que nous assène Mirbeau... Clara, les tourmenteurs, le jardin, le bagne, le bateau qui glisse, fend l’écume... Que de belles métaphores... De la naissance du sentiment amoureux qui oscille entre l’appréhension, la peur du don, de se trahir et de se perdre en l’autre.... Et je suis poursuivi par l'idée persistante de ne réussir que des fragments, des bribes trop fermées sur elles-mêmes pour composer un tout...
Nous y verrons plus clair demain...
A plus tard...
Mais le montage tente d'élaborer un monde segmenté au dixième de seconde pourtant dépourvu de cicatrices, à moins qu'on les revendique... Le quart d'heure tient lieu d'infiniment grand... Les images, en certains instants névralgiques, se calent sur la musique et les voix... qui n'ont pas dit leur dernier mot...
Le narrateur peu à peu perd son être physique et devient le passeur, nos yeux pétrifiés par ceux de la méduse... Vaste programme réduit encore à ses intentions....
Dans les parties à venir, nous nous soucierons davantage de matérialité, d’abord la carne pourrie et la sueur ceinte des murs moisies des cachots, les chaînes, les pores de la peau, puis le pollen, le foutre, les paquets de chair, les linges rougis et spongieux, les plumes des paons et autres vestiges exotiques ou iconographiques...
MAIS PAS CETTE NUIT!!!...
Oserai-je penser que l’acte 1 touche bientôt à sa fin?.... J’ai peur que le résultat soit trop éclectique, disséminé, qu’on y perde toute sensation de trajet, de transition lumineuse, au profit de la relation fusionnelle et des sentiments du narrateur.. Comme si la symbiose, certes éphémère dans cette histoire, vampirisait mes velléités d'unité formelle et narrative !
Ah, le début est toujours le meilleur!.. Ce que nous assène Mirbeau... Clara, les tourmenteurs, le jardin, le bagne, le bateau qui glisse, fend l’écume... Que de belles métaphores... De la naissance du sentiment amoureux qui oscille entre l’appréhension, la peur du don, de se trahir et de se perdre en l’autre.... Et je suis poursuivi par l'idée persistante de ne réussir que des fragments, des bribes trop fermées sur elles-mêmes pour composer un tout...
Nous y verrons plus clair demain...
A plus tard...