19 décembre 2008

L'hiver et ses ratages

L'actuelle saison porte en elle la lenteur et la pesanteur, ce qui me fait ignorer bêtement ses attraits visuels, son potentiel que le projet Un songe n'exploite pas ...
Rien n'est plus graphique que l'hiver... Rien ne conviendrait davantage à cet effacement, le blanc comme rien, comme néant, comme disparition, au contraire de Métacygne qui usait du blanc paralysé, du blanc maculé, spermatique...
Ai lu avec beaucoup d'intérêt les passerelles hivernales d'Olivier Deprez qui me donnent l'envie, via Beckett, de retourner à la Divina Commedia, non comme un objet d'étude* obligatoire, ce qu'elle fut pour moi, mais comme une lecture, source motrice....
En naïf, je visiterai prochainement le chant XXV de l’Enfer où il est question de métamorphose réciproque entre damné et serpent...
*Voir, entre autres, Christian Heck, l'Echelle Céleste dans l'art du Moyen-Âge, une histoire de la quête du ciel, Champs Flammarion, 1997