1 juillet 2009

Pastille n°12, un écheveau en cascade



La pastille 12 s'avère formaliste à première vue et accompagne tous les essais_ déjà diffusés ou à venir_ ayant trait à la profondeur. S'approcher, ce n'est pas forcément en savoir plus, c'est accéder à d'autres zones de connaissances pas nécessairement compatibles entre elles et se coltiner d'autres mystères qui oblitèrent les précédents. On risque la déception, l'arrêt intempestif, la fin d'un cheminement illusoire, la surface dans laquelle un esprit occidental peine parfois à s'abîmer...
La monstruosité du gros plan est devenue une lapalissade. J'éprouve un intérêt particulier pour la dématérialisation numérique et ses phénomènes de déconstruction. On revient par des chemins détournés aux vieilles ritournelles de la peinture moderne, au Talisman de Sérusier, à la peinture comme surface plutôt que comme sujet, avec, en sus, l'acuité ou l'inexactitude du mouvement, son pouvoir altérant... Qui a dit qu'une part importante de l'art numérique, par ses prouesses mimétiques et constructives, s'apparentait à l'art académique ou pompier?