17 janvier 2009

UN SONGE: "Trop de rayures finit par rendre fou"*

Un Songe regorge, ou regorgera, de motifs en bandes alternées, parallèles, concentriques, tant pour des raisons plastiques (variantes rythmiques de noir et de blanc), narratives (rotoreliefs duchampiens) que symboliques:
Pastoureau conçoit aussi la rayure comme une musique qui peut au-delà de l'harmonie et du plaisir, déboucher sur le vacarme, la déflagration, puis la folie.(...) Le rayé éclaire et obscurcit la vue, trouble l'esprit, brouille le sens...
* PASTOUREAU, l'Etoffe du diable. Une histoire des rayures et des tissus rayés, Seuil, 1991.
La citation titre de cet article constitue l'ultime phrase de son livre, ce qui n'est pas pour me déplaire.