Le papier serait le support privilégié de David Ka, du graveur, du peintre repenti aussi, à qui la toile et les grands formats font peur…
Le premier « feuilleter » (feuilleté, feuilletage ?) présente un livret, que l’on qualifiera pompeusement de livre d’artiste (je renvoie, pour cerner cette appellation, à l’ouvrage référence de Anne Moeglin-Delcroix).
En 2000, David Ka manquait de temps, d’espace et n’avait plus à disposition sa presse à gravure. Il envisagea de fabriquer livres et portfolios imprimés à l’aide d’un ordinateur, avec des couches successives, des noirs profonds. Ce choix faisait suite à sa pratique des carnets, où il puisa l’essentiel des dessins à numériser et à retoucher, un mode opératoire qui rappelle celui du sérigraphe. Toujours fasciné par le noir, l’imprimante lui fournissait des aplats d’une rare densité. Sans certaines contraintes techniques et économiques, il eût imprégné, sous le sceau d’une imprimante gourmande, un grand nombre de feuillets…
Le premier « feuilleter » (feuilleté, feuilletage ?) présente un livret, que l’on qualifiera pompeusement de livre d’artiste (je renvoie, pour cerner cette appellation, à l’ouvrage référence de Anne Moeglin-Delcroix).
En 2000, David Ka manquait de temps, d’espace et n’avait plus à disposition sa presse à gravure. Il envisagea de fabriquer livres et portfolios imprimés à l’aide d’un ordinateur, avec des couches successives, des noirs profonds. Ce choix faisait suite à sa pratique des carnets, où il puisa l’essentiel des dessins à numériser et à retoucher, un mode opératoire qui rappelle celui du sérigraphe. Toujours fasciné par le noir, l’imprimante lui fournissait des aplats d’une rare densité. Sans certaines contraintes techniques et économiques, il eût imprégné, sous le sceau d’une imprimante gourmande, un grand nombre de feuillets…