27 septembre 2008

Mais qui est l’orthonyme ?

Au lieu de favoriser mes objectifs qui consisteraient, à priori, à présenter mes petits travaux, cet espace virtuel révèle un démembrement autant qu’il le combat. Quel est le but de cette entreprise? Exposer complaisamment mes pauvres « moi », leur conférer une existence romanesque qui les valorise, me présentant sous le meilleur jour du créateur timide qui échafaude tant pour ne rien dire ?
Les expériences de personnalités multiples, dans les arts plastiques comme en littérature ne sont pas rares… N’est pas Alberto Caiero, Alvaro de Campos, Bernardo Soares et, accessoirement, Fernando Pessoa qui veut. Nulle prétention de me mesurer à ceux que je cite! M’en nourrir pour comprendre mes faiblesses, pour tenter de combler mes vacuités, oui…. Nulle intention à l’écriture non plus.. L'envie irrépressible de lectures se traduit davantage en soif de partage, dont le mot reste encore le vecteur immédiat…

Le lecteur attentif aura reniflé de loin le démiurge de pacotille qui cherche à tout lier, à atteindre une cohérence en dépit de cet éclatement de genres. Le dédoublement n’a pas à être partagé, si je puis dire, et ne regarde que moi. Comme une ultime complaisance, l’envie de mettre un terme à cette expérience m’a traversé. Ce lieu de soliloques, du monologue apparent me transporte en des zones inconnues pour moi, et que je n'avais pas anticipées.. J’ai décidé de poursuivre dans une plus grande clarté. N’attendez pas de moi, cependant, un compte-rendu circonstancié de la vie sociale et véritable d’Erik Viaddeff, à moins que je ne l’invente…
Erik Viaddeff, image d'une vidéo intitulée ESMERALDA.
Bientôt...