Le grenier est tantôt vaste, désert, tantôt peuplé de piles d’ouvrages, de dessins racornis, de toiles et peintures en dégradation lente…Il est des périodes plus fastes où l’on croit pouvoir affronter son propre désordre intérieur… On aimerait foisonner, on n’est qu’empêtré, entre les cartons en tours instables et les souvenirs de ses propres tentatives... Freddie Kvaif n’échappe pas à cette règle tendancieuse : de l’inconvénient du papier qui s’accumule et se macule…
Le titre de cet essai traite indirectement d’une mémoire qui se cherche : En moi la nuit remue, allusion quasi littérale à un livre marquant d’Henri Michaux (qui peut se remettre d’avoir lu Michaux ?) et vague écho à Dominique A….
Ré-ouvrir ce que l’on n’a pas terminé (je n’ai fait que rouvrir chante A) est douloureux, excite les plaies de ce rapport au temps. On a hâte, toujours et encore, de commencer.
Cet essai a été entrepris entre 2002 et 2004, la date ne signifiant rien car il est inachevé. Les « entre » ne sont que les prémices de l’abandon.
Raison fallacieuse (un ordinateur déficient) ou circonstance officielle (découragement commode)…
Quelles sont les formes artistiques nouvelles ? Ne se situent-elles pas dans le domaine de la narration ? Le récit, pourtant honni des plasticiens, apporte un souffle inouï qui amplifie et déborde le simple plaisir formel. Et que dire de ceux qui portent au même degré l’exigence de la forme et celle de la narration! Lorsqu’il a lu Frédéric Pajak, Van Hasselt, Fortemps ou les frères Deprez, Freddie Kvaif l’a compris à ses dépens...
Retourne à ta nuit, Freddie !
Au regard de l’auteur de Mélancolie, tes propres tentatives conservent un intérêt purement anecdotique. En voici quelques fragments. Et vive le temps qui finit par exalter le parfum volatile des tout petits maîtres !
Le titre de cet essai traite indirectement d’une mémoire qui se cherche : En moi la nuit remue, allusion quasi littérale à un livre marquant d’Henri Michaux (qui peut se remettre d’avoir lu Michaux ?) et vague écho à Dominique A….
Ré-ouvrir ce que l’on n’a pas terminé (je n’ai fait que rouvrir chante A) est douloureux, excite les plaies de ce rapport au temps. On a hâte, toujours et encore, de commencer.
Cet essai a été entrepris entre 2002 et 2004, la date ne signifiant rien car il est inachevé. Les « entre » ne sont que les prémices de l’abandon.
Raison fallacieuse (un ordinateur déficient) ou circonstance officielle (découragement commode)…
Quelles sont les formes artistiques nouvelles ? Ne se situent-elles pas dans le domaine de la narration ? Le récit, pourtant honni des plasticiens, apporte un souffle inouï qui amplifie et déborde le simple plaisir formel. Et que dire de ceux qui portent au même degré l’exigence de la forme et celle de la narration! Lorsqu’il a lu Frédéric Pajak, Van Hasselt, Fortemps ou les frères Deprez, Freddie Kvaif l’a compris à ses dépens...
Retourne à ta nuit, Freddie !
Au regard de l’auteur de Mélancolie, tes propres tentatives conservent un intérêt purement anecdotique. En voici quelques fragments. Et vive le temps qui finit par exalter le parfum volatile des tout petits maîtres !